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Pas de deniers publics pour l’agitation anti-Israël

Le président de la FSCI Herbert Winter se félicite du refus du Conseil national de financer l’agitation anti-Israël. La Suisse soutient des ONG qui, affirmant rechercher des solutions pacifiques, font en réalité tout le contraire en propageant la haine antisémite, écrit Herbert Winter dans un article publié dans la Jüdische Allgemeine.

Promouvoir la paix, mais avec discernement

« Ne te mêle pas des querelles d’autrui », dit une devise plus que centenaire de la Suisse neutre. La neutralité impose à la Suisse de ne pas participer à des conflits armés entre d’autres États. D’autant plus grand est l’engagement de mon pays au service de la paix. Comme tant d’autres pays d’Europe, la Suisse attache la plus grande importance à la résolution du conflit entre Israéliens et Palestiniens.

Or, ce qui manque souvent à ceux qui veulent une solution pacifique à ce conflit complexe est le discernement. La Suisse soutient depuis des années des ONG dont certaines, sous couleur de rechercher des solutions pacifiques, font en réalité tout le contraire et vont, comme on l’a appris, jusqu’à propager la haine antisémite et à nier à Israël le droit d’exister.

Mais cela pourrait bientôt appartenir au passé : le Conseil national, l’une des deux chambres du parlement suisse, entend en effet durcir les règles régissant l’octroi de deniers publics suisses. Ce qui est demandé au législateur est une adaptation des lois actuelles qui interdirait à l’avenir d’allouer de l’argent public suisse à des ONG impliquées dans des agissements racistes, antisémites et propagateurs de haine ou des campagnes BDS.

Les juifs suisses ont sur le conflit du Proche-Orient des opinions d’une grande diversité. Le droit à l’existence et le caractère juif de l’État israélien sont pour eux imprescriptibles. Aucun d’entre eux ne financerait délibérément des agissements anti-israéliens ou antisémites. Or, c’est ce qu’ils font – bien malgré eux – en payant des impôts.

L’autre chambre du parlement, le Conseil des États, doit à son tour entériner ce qui a été exigé. Si elle le fait, la Suisse pourrait être en Europe l’un des pays les plus résolus à combattre les campagnes BDS et autres activités destructrices et à donner ainsi un signal important. La classe politique suisse semble d’ores et déjà lasse d’envoyer de l’argent à des organisations qui font obstruction à la paix au Moyen-Orient au lieu de la servir.

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