Sunday 18 October 2020, Bern

[Le discours n'a pas pu être prononcé dans son intégralité en raison du raccourcissement massif du programme en dernière minute. Toutefois, il est disponible ici dans sa version intégrale et originale.]

Mesdames, Messieurs, chers amis

Par les paroles que je vais maintenant vous adresser, je vous fais mes adieux : je vais prononcer aujourd’hui mon dernier discours en qualité de président de la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI). Il me suffit d’une phrase pour exprimer les sentiments que je ressens à ces adieux : J’ai bien aimé être président ! Ce fut l'honneur de ma vie de servir la communauté juive de Suisse et vous tous en tant que président de la FSCI.

Il y a une explication directe au fait que j’aie bien aimé être président : cela tient à ma tâche première qui est de faire entendre nos intérêts, à nous juifs de Suisse : c’est un objectif qui m’a motivé toutes ces années dans mon travail quotidien ; mais tout aussi importants pour moi ont été les thématiques et les questionnements au sein de notre propre communauté juive, si diverse.

Dans ces deux domaines d’activité, j’ai pu créer, durant cette période, des liens solides avec de nombreuses personnes – des liens dont je ne voudrais plus me passer ! Ils font partie des plus beaux aspects du mandat présidentiel. C’est pourquoi, à la fin de ce mandat, une expérience personnelle domine, qui me tient à cœur : je vous suis reconnaissant à tous, chers amis, de vous avoir rencontrés ; les conversations, les visites fréquemment effectuées dans vos communautés m’ont fortifié, inspiré et souvent aussi influencé et marqué. Je vous renouvelle donc mes remerciements pour l’amitié et le soutien que vous m’avez témoignés et dont j’ai joui concrètement tout au long de ces années.

Il est maintenant temps de céder la place à un successeur qui, avec de nouvelles idées et matières, poursuivra la riche tradition de la FSCI et qui, chers amis, amies et communautés, vous aidera et vous rendra visite. Ma sympathie et mes meilleurs vœux accompagnent mon successeur et son équipe de direction au-delà de la présente journée de démission.

Dans ce discours d’adieu, j’aimerais préciser quelque peu mes remerciements : tous les membres du Comité directeur m’ont accompagné et inspiré en faisant preuve d’un engagement sans limites. Leur coopération infatigable et leur grande compétence demeureront l’un des plus beaux souvenirs personnels de cette présidence. Permettez-moi encore de les remercier individuellement car chacun et chacune d’entre eux mérite de généreux applaudissements. Tout d’abord ma vice-présidente Sabine Simkhovitch-Dreyfus dont le soutien a toujours été indéfectible et puis, par ordre alphabétique et non moins dignes d’applaudissements : Francine Brunschwig, Jacques Lande, Evelyne Morali, Edouard Selig et Ariel Wyler. Il va de soi que notre secrétaire général Jonathan Kreutner mérite également de vifs applaudissements. Que la FSCI puisse longtemps encore compter sur ses services.

Chère Anita, cher Gadi, cher Manuel, cher Rafael et last, but not least chère Alisa

Non, vous ne faites pas partie du Comité directeur de la FSCI ou même d’une commission quelconque. Mais ce que vous avez fait pour moi au cours de ces 12 dernières années, a été unique et mérite des remerciements particulièrement sincères. Vous avez été mes interlocuteurs les plus constructifs sinon les plus critiques et les plus exigeants. Vous m’avez encouragé lorsque je doutais, mais vous m’avez aussi prévenu des risques et déconseillé les actions irréfléchies. J’ai toujours pu vous faire aveuglément confiance, au contraire de certains autres soi-disant conseilleurs. Vous m’avez été des tuteurs durant ces 12 années. Notons que vous n’avez pas seulement partagé avec les bons côtés de mon mandat, mais aussi les plus difficiles qui, vous le savez, n’ont pas été rares. Je suis heureux maintenant d’ouvrir avec vous un nouveau chapitre de ma vie et je nous souhaite un bel avenir commun.

Mesdames, Messieurs, chers amis, le travail que nous faisons tous pour la FSCI est important ; en toute logique, nous devons donc nous demander ce qui fait l’importance de la Fédération suisse des communautés israélites en tant qu’organisation – pour nous juifs, mais au-delà pour l’ensemble de la Suisse.

Dans cette question s’expriment assurance et conscience de soi. Je le sais et c’est la raison pour laquelle je la formule aussi directement. Fondamentalement, la question de l’importance et de la pertinence de la FSCI doit toujours être posée de cette manière directe.

Voici ma réponse : l’importance et l’influence de la FSCI ne sont pas seulement essentielles pour nous juifs, elles interpellent directement la manière dont la Suisse se comprend. Lorsque nous nous interrogeons sur la position des juifs dans notre société et sur notre vie de juifs au quotidien, nous percevons l’attitude fondamentale de notre pays vis-à-vis des minorités, de leurs règles, de leurs usages et de leurs convictions.

La crise du coronavirus l’a une nouvelle fois démontré : soudain, d’absurdes théories du complot et un antisémitisme vulgaire prospèrent de nouveau dans de larges cercles de la population. Ne nous faisons pas d’illusion : de nos jours, Internet et les médias sociaux, de l’étranger surtout, diffusent des propos d’un racisme primaire plus vite que jamais auparavant. Nous savons depuis longtemps que l’antisémitisme est la forme la plus ancienne de la xénophobie et qu’il s’implante aussi dans la tête de gens qui n’ont jamais rencontré un juif de leur vie. Et c’est pourquoi, la FSCI ne cesse de défendre, avec évidence et force, les intérêts des juifs et la diversité de leur vie. Forte de cette conscience de soi, la FSCI s’est développée au cours de son histoire pour devenir une protagoniste de la vie politique sociale et religieuse – au-delà du judaïsme. Nous contribuons à ce que les espaces de liberté des minorités soient respectés, préservés et étendus, et nous en prenons la défense.

La FSCI est essentielle pour nous, juifs de Suisse – mais au-delà, elle est central et importante pour la coexistence de tous les autres habitants de notre pays. Le sens de la communauté, la faculté de tolérance et la volonté de trouver des compromis traversent l’histoire de notre pays comme un fil rouge – depuis la fondation de la Confédération moderne en 1848 et, surtout, depuis qu’en 1865, l’égalité de droit a été octroyée aux juifs. La FSCI est une institution qui aide à préserver ces valeurs communes.

Notre époque met à rude épreuve la coexistence et la cohésion. La xénophobie s’exprime à nouveau ouvertement. L’intolérance se propage. Les nouveaux mots d’ordre sont l’antisémitisme, le racisme, la haine envers ceux qui pensent autrement, qui vivent autrement et envers les personnes issues des migrations. La Suisse fait partie de ce monde, au cœur de l’Europe : loin d’être de simples spectateurs, nous sommes aussi directement concernés par cet antisémitisme. En même temps, nous savons que les criminels ne sont pas seulement motivés par l’antisémitisme, mais par d’autres argumentations problématiques ; je pense ici aux négateurs du coronavirus, aux opposants à la vaccination ou plus simplement aux racistes. Toutefois, il y a une part notable d’antisémitisme dans les sentiments exprimés par ces groupes braillards. C’est exactement ici qu’intervient la FSCI dans ses relations publiques : dans les écoles, vis-à-vis des médias et également en politique de manière ciblée.

Pour atteindre ces objectifs, nous mettons en place différents moyens, d’abord l’explication et le dialogue. Dans ces dialogues, nous ne nous contentons pas de souligner ce qui est commun et nous unit, cela n’a rien à voir avec une complaisance factice. Non, nous parlons aussi de ce qui nous sépare, de ce qui nous est étranger, inconnu, par exemple en lançant Likrat, notre projet phare de dialogue, que vous connaissez tous sans doute. Grâce à Likrat, nous avons contacté plus de 30 000 jeunes, non juifs, depuis les débuts. Le projet nous a simultanément permis de consolider et de renforcer l’identité des jeunes participants juifs, une aspiration que, depuis sa création, la FSCI a toujours eu à cœur de réaliser.

En principe, pour établir un dialogue offensif, en politique, dans la société et dans la religion, nous avons besoin, de part et d’autre, de personnalités capables de le nourrir – dans les médias, au Parlement, dans les médias sociaux, les blogs et sur Twitter, dans les hautes écoles, mais aussi dans les cafés à la table des habitués et, spontanément, dans les familles et le cercle d’amis. Nous devons poursuivre ce dialogue dans toutes les couches sociales et avec des personnes de tout niveau de formation : sans complication, directement et dans la vie quotidienne. C’est ainsi que nous rencontrons, dans leur vie de tous les jours, des citoyens et citoyennes et que nous nous heurtons souvent à une société pénétrée de préjugés et d’ignorance.

Il ne suffit pas de se taire face à des déclarations stupides ou à de mauvaises plaisanteries : nous avons le devoir de prendre immédiatement la parole, de contredire, de corriger et de préciser, dans ce quotidien si souvent évoqué justement. Nous ne devons plus accepter les excuses dérisoires du genre « je ne pensais pas à mal » ou « c’était juste une blague ».

La FSCI aussi se plie à ces réflexions car elle est responsable du travail d’information et de sensibilisation. C’est l’une des premières tâches que nous devons remplir jour après jour.

Il ne faut laisser aucune chance à l’antisémitisme dans l’espace public de Suisse – qu’il vienne de la droite, de la gauche, de l’islam ou des antireligieux fondamentalistes. Qu’il me soit permis de remercier ici nos nombreux partenaires de discussion du monde politique, de la société civile, des églises et des médias, qui nous soutiennent et font preuve de solidarité envers nous. L’absence d’ambigüité dans les mots qu’ils choisissent pour leur prise de position m’a souvent beaucoup impressionné.

Malgré tout, il faut que ajouter une remarque critique : lorsque notre sécurité, à nous juifs, est en jeu, les belles paroles ne suffisent pas !

Mesdames et Messieurs, le sujet de la sécurité préoccupe les juifs et les juives de Suisse, non sans raison : toutes les analyses de la situation, même celles de la Confédération, se terminent par une conclusion explicite : « Les juifs constituent une minorité particulièrement menacée. » C’est pourquoi l’État doit augmenter ses prestations dans le but de protéger les installations juives ; oui, nous sommes reconnaissants que la Confédération et les cantons investissent des moyens financiers dans la protection des infrastructures juives, et nous nous réjouissons de ce succès partiel. Mais cela ne suffit pas, loin s’en faut. Il est absolument nécessaire que l’État, la Confédération, les cantons et les villes prennent des mesures supplémentaires beaucoup plus globales. Les attentats perpétrés à l’étranger contre les synagogues, les musées et les écoles juifs prouvent combien le risque est élevé. Nous, les juifs, nous sentons en relative sécurité en Suisse, il n’empêche que chacun d’entre nous ressent une profonde inquiétude. Personne d’entre nous n’a oublié les attaques terroristes commises à Halle-sur-Salle l’an dernier et à Hambourg il y a quelques jours.

Soyons clairs : nous ne réclamons pas d’argent, seulement la sécurité et la protection. C’est de cela dont il s’agit. Comme toutes les personnes de notre pays, nous juifs avons également droit à être préservés et protégés des attaques et des menaces. C’est une inquiétude que j’ai toujours perçue lors de mes visites dans vos communautés.

À propos de notre vie communautaire, un point capital, je souhaite dresser un bilan : nous pouvons être fiers que notre vie communautaire soit si active et diversifiée, une vie qu’à l’avenir, nous devrions encore mieux faire connaître à l’extérieur. Et nous pouvons nous enorgueillir de notre FSCI : unie, stable et forte, notre association faîtière peut sans crainte aborder l’avenir ; la FSCI doit tout faire pour refléter cette diversité juive, parfois difficile et astreignante.

Il me faut bien avouer que je n’ai pas réussi à réaliser un vieux rêve personnel, celui d’accueillir sous l’ample toit généreux de la FSCI tous les juifs de notre pays – aussi ceux des communautés libérales comme ceux des diverses petites communautés haredi. Je le regrette et espère que ce souhait pourra un jour se réaliser.

Les services qu’apportent vos communautés jour après jour sont impressionnants ; durant cette difficile crise du coronavirus, elles doivent doublement faire leurs preuves, c’est en effet dans de tels moments que se voit la valeur de l’entente et de la solidarité. Les coopérations et partenariats entre grandes et petites communautés, entre communautés unitaires et communautés haredi, ont été exemplaires et le resteront encore, espérons-le. Ce virus mortel nous rassemble. Nous tous les juifs, haredim, orthodoxes, traditionnels, libéraux et laïcs, en vérité l’humanité entière, sommes visés par cette maladie. Il nous faut donc, aujourd’hui plus que jamais, éviter toutes scissions dans notre communauté. Le coronavirus nous fournit l’occasion inattendue de vivre le précepte du Talmud : « Kol Israel Arevim se ba se ». Tous les juifs sont responsable les uns pour les autres. Saisissons cette opportunité !

Surmonter les divisions, mieux comprendre la différence de l’autre et accueillir la variété comme un enrichissement – c’était également le sens de mes entretiens avec les représentants des autres religions. J’ai toujours considéré comme une richesse le respect dont nous faisions preuve les uns envers les autres. Là encore, je me permets de dresser un bilan : à la fin de ma présidence, je remarque que nous avons fait de grands progrès – justement au moment où nous avons trouvé le courage de défendre nos différences et nos divergences. Les relations d’amitié que nous avons instaurées au fil des années nous ont permis de parler ouvertement durant nos entretiens – surtout en ce qui concerne ces sujets sur lesquels nos points de vue s’opposaient. Prenons donc soin de ces liens d’amitié !

Permettez-moi de mentionner à ce propos nos rencontres avec les représentants musulmans : nous devons poursuivre et continuer à développer ce dialogue, exigeant et pas toujours aisé – surtout quand il a pour sujets l’antisémitisme et l’hostilité envers les musulmans –, afin de préserver la paix intérieure en Suisse. En 2018, la déclaration commune de la FSCI et de l’organisation faîtière musulmane, qui dénonçait l’hostilité envers les juifs et les musulmans et le racisme, a rencontré un vif intérêt dans l’opinion publique ; cette déclaration a influé sur le style et le contenu des débats sociétaux. Ensemble, nous avons déclaré à l’époque : « Objectif de notre appel : créer un climat de respect mutuel afin de nouer un véritable dialogue et ainsi renforcer la paix confessionnelle entre tous les habitants de ce pays. »

Ce dialogue des représentants religieux est d’autant plus important que l’époque dans laquelle nous vivons est en train de changer. La religion perd sa suprématie herméneutique ; l’idée de liberté religieuse est remise en question. Nous vivons dans un monde de plus en plus laïc, ce qui transforme fondamentalement le rôle des religions dans la vie publique. Dans le monde occidental, même les religions majoritaires ne sont plus considérées comme inspiratrices de valeurs. C’est pourquoi, j’observe avec inquiétude la tendance qu’a la société de se montrer toujours plus sceptique envers les projets de vie et les attitudes qui ne correspondent pas aux opinions majoritairement laïques. Un mode de vie guidé par la religion est de plus en plus souvent en butte à l’hostilité et aux restrictions.

Cela concerne particulièrement les religions minoritaires, donc nous juifs, et les musulmans. Je pense là à la dispense d’école pour les fêtes religieuses, aux codes vestimentaires religieux et surtout, à la Brit Milah et la Shehitah. Cette évolution nous préoccupe car elle sape les fondements d’une société multiple. Interdictions et restrictions pourraient aboutir à ce que nombre de juifs de notre pays ne se sentent plus acceptés. C’est la raison pour laquelle nous nous y opposons.

Mais au sein même du judaïsme, nous observons une tendance à la laïcité ; la religion perd en importance – chez nous aussi. En même temps, les juifs laïcs restent tout de même attachés aux traditions, aux valeurs, à l’histoire et à la culture juives. Une idée conserve sa validité pour moi : ceux qui comprennent d’où il vient, savent s’orienter – dans le présent également. Notre ami Arthur Cohn avait coutume de dire que ses parents lui avaient légué des racines et des ailes, des racines afin qu’il sache qui il était, et des ailes afin qu’il puisse prendre son envol dans le monde. C’est également le message que m’ont transmis mes chers parents auxquels j’ai voué une profonde gratitude toute ma vie. Connaître nos racines est aussi l’une des raisons pour lesquelles nous, la FSCI, d’entente avec la ICZ, conservons une grande partie de l’éminente Bibliothèque du séminaire rabbinique de Breslau, mais aussi pour lesquelles nous nous engageons dans le projet « Doppeltür » qui traite de la coexistence des juifs et des chrétiens à Endingen et Lengnau jadis.

La Fédération suisse des communautés israélites devra s’engager, à l’avenir davantage encore que par le passé, pour que les minorités puissent vivre en liberté selon leurs normes et traditions, sans intervention légale de la population majoritaire.

Dans une société laïcisée, cela ne sera pas sans conduire à de nouvelles discussions sur les rapports entre État, société et religion, surtout dans une démocratie directe comme la Suisse. La FSCI se devra d’être la première à faire entendre sa voix. Je souhaite à la la FSCI patience, persévérance et endurance. J’ai en outre fait l’expérience qu’un geste amical ou une plaisanterie spontanée aide à se rapprocher. J’ai donc toujours tenté de gérer les conflits en argumentant sans me mettre en colère et en faisant preuve d’une ferme volonté de sceller un compromis.

Mesdames et Messieurs, chers amis, je me permets de clore ce discours d’adieu par les mêmes mots par lesquels j’ai clos nombre de mes « tours d’horizon » lors des soirées des délégués FSCI : laissez-moi vous souhaiter « Mazel und Broche », à vous tous, à vos familles et communautés et bien sûr, à la FSCI. Ces mots nous réunissent tous – juifs religieux, laïcs, de gauche et de droite.

Je vous passe donc la parole et vous rends mon mandat – en vous exprimant à tous ma plus profonde gratitude.


Ce discours d'adieu de Herbert Winter était prévu pour l'Assemblée des délégués de la FSCI le 18 octobre 2020 à Berne. En raison des réductions de programme face à la situation créée par le coronavirus, seul une version abrégée du discours a pu être prononcée.

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